Pour chaque être Humain, il est inée d’avoir une conscience et une morale. Il est plus compliqué pour lui de ressentir de l’Amour. Les deux premières caractéristiques sont indispensables, à l’heure actuelle, et dans la vie de tous les jours, aux changements radicaux culturelles et des structures sociales. Les idéologies, les formules ainsi que les dogmes, peu importe leur nature, font et feront toujours partie de notre vieille conscience passée ; ce sont des pensées qui ne fonctionnent que de manière fragmentaire – en politique, la gauche, la droite, et le centre peuvent être représentatif de ces dernières. Bien souvent, et aujourd’hui bien plus qu’hier, ces activités entraînent inévitablement l’orchestration de ces nombreuses effusions de sang dont nous sommes simples témoins.
Il est commun de trouver des médiums, ainsi que des voyants, parler d’Apocalypse, de Crépuscule, et de Chute. La nécessité d’un changement sur le plan politique, économique, social et moral implique de profonds changements dans l’humanité, mais les réponses aux problématiques surgissent encore et toujours de cette vieille conscience qui laisse le rôle principal à la pensée.
Et l’amour personnel dans tout ça ?
Attention, non ! on ne parle pas d’amour personnel dans le sens matériel et égoïste de la vie. On parle d’amour comme de lumière. L’observation prolongée de la vie de tous les jours, dispensée de tout jugement, nous éclaire la voie sur un chemin autrefois brumeux. Il faut devenir à soi-même sa propre lumière. Pourquoi ? Car il n’en existe pas d’autre, toutes les autres lois et morales émanent de la pensée, et sont donc par définition fragmentaires et contradictoires.
Devenir, et être à soi même sa propre lumière, c’est avant tout refuser simplement de suivre la lumière d’une autre personne, aussi raisonnable, logique et exceptionnelle soit-elle. La morale profonde, dans tout cela, n’émane pas de la pensée. Non, elle n’est pas l’effet des pressions exercées par la société qui vous entoure, et ne relève ni du passé ni de la tradition. La véritable morale, inée, est une enfant de l’amour. Attention, l’amour ne représente ici ni le désir, ni le plaisir, car la jouissance sensuelle et sexuelle ne sont pas l’amour.
Devenir soi-même sa propre lumière ; il s’agit de la vraie liberté. Et la liberté n’est pas une abstraction ni un fruit de la pensée. Être libre de manière authentique c’est s’affranchir de toute dépendance et de tout attachement ; y compris toute soif d’expérience. Pour le devenir ; il faut se dégager des structures mêmes de la penésée. Lorsqu’on se trouve au sein de cette lumière, cet amour personnel, il n’y a de place que pour l’action, de sorte à ce que l’action ne peut être contradictoire (la contradiction n’existe que lorsque cette lumière intérieure se dissocie de l’action, lorsqu’il y a une séparation entre l’acteur et l’action).
L’exclusion de l’amour
Si l’observateur est là, et la lumière ici, alors l’amour est exclus. La structure de l’observateur est l’oeuvre de la pensée, qui n’est jamais nouvelle, ni libre. Le système, le « comment » n’ont aucun intérêt ici. Seule la perception lucide (lire notre article sur pleine conscience) comptent, elles se confondent avec l’action.
C’est uniquement à travers vos yeux que cette vision, cette lumière doit se former, et non à travers ceux d’un(e) autre. Cette loi et et cette lumière n’appartiennent ni à vous, ni à personne d’autre. Elles sont simplement là, sur le socle de la vie. Voilà ce qu’est l’amour.