L’auto-compassion a de nombreux bienfaits pour la santé

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Qu’est-ce que l’auto-compassion ?

La pleine conscience est un sujet qui a beaucoup été traité au cours des années. Elle représente le fait de porter une concentration ainsi qu’une attention lucide sur tout ce qui nous entoure, instant après instant, sans jugement, observateur. L’auto-compassion est en réalité un sous-produit naturel de la pleine conscience. Une attitude d’auto-compassion nous demande d’être conscient de la façon dont nous nous comportons avec nous-mêmes.

L’auto-compassion représente également une attitude de bonté, généreuse, un sentiment de connexion à d’autres, et surtout ; être conscient de l’activité de son mental, ses pensées, ainsi que ses sentiments dans le contexte de la douleur, mais aussi de la souffrance. L’auto-compassion consiste à devenir compréhension et gentil envers soi-même lorsque nous nous retrouvons dans la tristesse, la souffrance ou l’inquiétude et la peur, plutôt que d’arriver au stade de l’auto-critique ou encore le jugement de soi-même. Réussir à percevoir ses expériences difficiles dans un cadre d’expérience, d’obstacle à surmonter, plutôt que de les percevoir comme un isolement ou encore une séparation. L’auto-compassion, c’est être pleinement conscient de ses pensées, de sa douleur intérieure, du ressenti, plutôt que de s’identifier à eux.

Quels sont les bienfaits de cette attitude ?

Une attitude d’auto-compassion possède de nombreux bienfaits psychologiques ainsi que de bien-être. Elle permet d’agir de manière totalement autonome et en accord avec un soi authentique, sans influence, plutôt que de se comparer à des « normalités » extérieures. Cette attitude permet de développer une plus grande confiance en soi, une meilleure estime, des comparaisons moins sociales, moins d’égocentrisme, de colère, mais également de pouvoir obtenir un esprit capable de faire de l’auto-critique. L’auto-compassion améliore les perspectives et se trouve alors moins sujettes à des symptômes d’anxiété, de dépression, et favorise ainsi une meilleure régulation émotionnelle. Nous nous sentons ainsi socialement plus connecté, heureux, optimiste, curieux, motivé à explorer et surtout ; nous n’avons plus peur de prendre des initiatives.

Comment cultiver l’auto-compassion ?

  1. Asseyez-vous, ou trouvez une position confortable dans votre siège, canapé, lit. Fermez vos yeux, prenez trois grandes respirations de détente profondes.
  2. Imaginez-vous assis, immobile, détendu. Placez l’une de vos mains sur votre poitrine et sentez la chaleur, la douceur, ainsi que l’élévation de votre poitrine et l’abaissement de celle-ci pendant que vous respirez. Sentez votre respiration se faire naturellement.
  3. Devenez présent dans l’instant en écoutant davantage les sons de votre environnement, sans jugement, ainsi que les battements de votre cœur.
  4. Gardez votre attention sur votre respiration. Plusieurs sensations se manifestent en vous ; observez-les. Prenez note de votre attention qui vagabonde, puis recentrez-là très lentement sur votre souffle, et votre corps.
  5. Observez les petites émotions nocives qui s’immiscent en vous (inquiétude, nervosité, colère). Remarquez comment ces sentiments s’expriment à travers votre corps (accélération du pou, tension musculaire…).
  6. Soyez alors conscient de votre souffle, votre corps, mais également de tout ce qui vous entoure. Vous entrez dans un état de pleine conscience.
  7. Vous pouvez ainsi commencer à cultiver un sentiment d’auto-compassion, et de bonne volonté. Offrez-vous à vous-même, remerciez votre corps, votre subconscient. Vous pouvez également répeter ces phrases à voix basse : « Je suis confiant, et pacifique », « Je suis bon, et reconnaissant envers moi-même ».
  8. Revenez sur ces phrases, et le sentiment d’auto-compassion qui circule en vous. Observez le rythme de votre souffle. Revenez ensuite à votre conscience corporelle (vous êtes là, simplement assis). Ouvrez doucement les yeux.

L’auto-compassion permet d’agir de manière autonome et en conformité avec un soi authentique, plutôt que de se comparer à des « règles et normalités » extérieures.

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