Notre condition humaine nous souvent laisse penser que notre espérance de vie est parfois si courte que nous avons l’impression de ne pas voir le temps passer. Les générations se succèdent et il est déjà tard lorsque nous réalisons que nous avons besoin de temps pour nous. Mais il n’est jamais trop tard pour profiter de l’instant, d’un moment pour atteindre un bien-être et une sagesse reposante à travers une humble pensée.
Rien, absolument rien
Si nous prenons cinq minutes de notre vie pour dédier une pensée à toute la misère du monde, nous nous apercevrons aisément que nous sommes tous bien chanceux. Nous connaissons, pour la plupart, le confort d’un lieu où se reposer, où dîner le soir, où se réfugier lorsque la nuit tombe. Nous avons quelques possessions matérielles, et pour les plus chanceux, des relations amoureuses/amicales solides. Nous ne nous satisfaisons jamais de ce que nous avons car nous restons toujours en quête de « plus de. ». Nos sociétés de consommation nous oblige à consommer, consommer, et sur-consommer. Au delà des besoins primordiaux, et parfois même des désirs. Nous nous sommes tous demandé un jour, en regardant un objet ou un bien matériel : « Au final, je n’en n’ai pas besoin, je ne m’en sers pas. Mais alors, pourquoi je l’ai acheté ? ». Il devient alors de plus en plus difficile de distinguer le besoin d’un plaisir, et le plaisir d’un achat compulsif irraisonnable. Au fond, que nous reste-t-il en commun avec les personnes qui connaissent famine, maladie, misère, où chaque journée est comptée et vécue comme s’il s’agissait de la dernière ? Avant même de se poser la question, nous le sommes déjà devenu : orgueilleux.
Notre santé, notre amour
Si la première composante est essentielle pour tous, la seconde l’est aussi lorsqu’un jour dans notre vie nous atteignons un état de conscience supérieur. Peu importe les conditions, le lieu où l’on se trouve, ou encore la misère dans laquelle nous nous trouvons, rien, absolument rien n’est plus important que notre santé. Si vous perdez votre emploi, votre porte-feuille, ou que les évènements vous placent dans une situation inconfortable en ce moment, dites vous une chose : « Je suis en vie ». Étendez cette pensée à tous les êtres que vous appréciez dans votre vie, et tâchez d’avoir une pensée altruiste pour les plus démunis du monde ; car ceux-là, contrairement à vous, n’ont pas le choix. La souffrance humaine grandissante et commune à tous est un poison difficile à contrôler et à guérir. Mais c’est là qu’entre l’amour universel. Au delà de notre petite personne, il est là pour nous rappeler que nous sommes tous liés les uns aux autres. Nous pouvons d’ailleurs le constater très aisément : il est le tout premier lien établit entre la vie d’un nourrisson et sa mère.
Soyez humble
Faire preuve d’humilité n’a jamais rimer avec se rabaisser, se sous-estimer, ou « se débarrasser » de quoi que ce soit. Soyons clairs : vous ne pourrez être humble si vous vous jugez différent des autres et suffisant à vous même. Admettre ses propres faiblesses et limites est le premier pas à franchir pour devenir humble, car la personne humble est intérieurement grande ; elle ne se déprécie pas, ne se dévalorise pas ; elle sait simplement qui elle est sans illusions. Être humble, c’est aussi avoir déjà fait le tour de ses qualités et de ses défauts. C’est être en paix avec soi-même. C’est aussi reconnaître ses erreurs et demander dignement pardon aux offenseurs. Il faut accepter la réalité, peu importe sa dureté, quand on est humble, on ne fuit pas ; on fait face à la vie. Dans plus belle position, l’homme est humble lorsqu’il ne cherche pas à être ou devenir sa conception de « meilleur ». Il accepte la position des autres sans orgueil ni jalousie.
L’humilité est une attitude à cultiver et à fortifier qui rejoint l’altruisme (vu dans un article précédent), qui est fondée sur la connaissance de soi et l’appréciation des autres, de la réalité, et de l’immensité de la vie. Elle est une vertu idéale et propice à l’épanouissement intérieur de toute personne en quête de sagesse et de bien-être, car lorsqu’on est humble, on se réjouit du bonheur des autres (et nous parlons bien du véritable bonheur, pas d’une satisfaction passagère). Naturellement, le bonheur de l’autre devient aussi le nôtre.