Chaque être vivant aspire à la recherche du bonheur. Un bonheur qu’aucune souffrance ne pourra troubler ; où chacun peut éprouver le plus grand amour pour autrui, mais également pour soi-même. Afin d’atteindre ce bonheur, qui est nôtre véritable nature, que nous pouvons éprouver chaque nuit dans un sommeil profond, et lorsque le mental est asbent, chacun doit apprendre à se connaître soi-même. La meilleure méthode pour y
parvenir est la voie de la connaissance, la quête du Soi par
la question « Qui suis-je ? ».
Qui suis-je ?
Nous ne sommes ni le corps physique, constitué de sept éléments subtils, ni les cinq sens de perception sensoriels ; c’est à dire la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût. Nous ne sommes pas non plus nos organes vocaux, nos mains, nos pieds, ni même nos organes de procréation. Nous ne sommes donc pas le langage, les mouvements de notre corps physique, la jouissance et l’excrétion. Même l’esprit pensant, nous ne le sommes pas ; et pas non plus cet état d’ignorance dans lequel ne se trouvent que les impressions des objets, et non les objets eux-mêmes et leurs fonctions.
En rejetant tout ce qui a été mentionné, comme n’étant ni ceci ni cela, la pure Conscience qui demeure, à l’infinie en nous, cela nous sommes.
Le mental, tel qu’il est bien souvent nommé, est une merveilleuse force inhérente au Soi, et par laquelle toutes nos pensées s’éveillent. Le mental, en effet, ne peut exister en dehors des pensées. Par conséquent, c’est la pensée qui constitue elle-même la nature du mental. De ce fait, il n’y a aucune entité indépendante appelée « monde » en dehors des pensées. Dans des états de rêve, et de veille, les pensées sont effectivement bien présentes, comme l’est aussi le monde dans lequel nous vivons. Tout comme l’araignée tire d’elle-même le fil (de la toile) et le résorbe en elle-même, le mental projette le monde en dehors de lui-même et le résorbe en lui-même.
Le bonheur, absent du mental.
Le monde se manifeste lorsque le mental émerge du Soi. Lorsqu’il émerge de nos pensées, de nos sens, de nos perceptions. Ce que nous ne sommes pas, souvenez-vous. De ce fait, lorsque le monde apparaît comme étant réel, le Soi n’apparaît pas. Cependant, lorsque le Soi apparaît, par sa vraie nature, le monde n’apparaît pas. Si l’on se pose la question, tout en méditant sur la question » Qui-suis je ? « , le mental finit par disparaître, laissant alors le Soi, seul et resplendissant, dans un univers que nul autre ne saurait connaître. Ce Soi, en transkrit, est nommé l’Ātman, qui est le principe de vie, l’âme, le soi, l’essence. Il désigne ainsi la pure conscience d’être ou du « je suis », et représente traditionnellement le vrai Soi, par opposition à l’ego. Le mental ne peut exister indépendamment du monde ; il ne peut subsister par lui-même, en réalité.
Comment remonter à la source ?
L’investigation, la pensée « Qui suis-je ? » détruira toutes les autres pensées, et, semblable au bâton que l’on utilise pour remuer le bûcher, elle sera, elle aussi, finalement détruite. C’est alors que surviendra la réalisation du Soi. Lorsque les pensées surgissent, au lieu de les suivre, nous devons nous demander : « A qui sont-elles destinées ? ». Constatez que d’autres pensées s’élèvent alors. Peu importe le nombre, si vous vous demandez à chaque fois : « A qui cette pensée est-elle destinée ? », la réponse que vous trouverez sera évidente : « A moi ». Si vous poursuivez alors l’interrogation « Qui suis-je ? », le mental retournera à sa source et la pensée qui venait de surgir s’évanouira. SI vous persévérez ainsi dans cette pratique, le mental développera peu à peu la capacité de demeurer dans sa source.
C’est à ce moment-là que vous pourrez commencer à comprendre qui vous êtes réellement.
Si vous êtes intéressés par le questionnement du « Qui suis-je ? », voici un livre ebook, gratuit, qui devrait fortement vous intéresser, écrit par le célèbre philosophie SRI RAMANA MAHARSHI : « Qui suis-je ? » Sri-Ramana-Maharshi.pdf