Bien souvent resurgissent des préjugés à propos de la méditation, du pourquoi, comment, et dans quel but la pratiquer. La méditation est une chose vraiment très simple. Nous décidons simplement de la compliquer par négligence envers nous-même. Nous tissons tout un schéma d’idées autour d’elle, et affirmons ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas. Mais en réalité, elle n’est rien de tout cela.
Nous jugeons ce que nous ne connaissons pas
La méditation nous échappe souvent par sa simplicité même, car notre esprit et notre mental sont compliqués ; nés et usés par le temps. Ce mental bruyant, présent la majeure partie de notre temps, dicte à notre coeur ses activités. Il est le moteur à étouffé, l’espace de quelques instants, car c’est ici que la souffrance pointe son nez. La méditation, elle, vient tout naturellement lorsqu’on décide de la pratiquer en pleine conscience. Il vaut mieux ne rien faire, que de ne pas s’investir à 200% pour expérimenter la méditation. Avec une petite expérience, la méditation peut surgir lorsque vous marchez dans la nature, ou sur le sable chaud, ou bien encore lorsque vous êtes au repos, le regard « dans le vide », ou en contemplation devant un paysage merveilleux. Si vous avez la possibilité de marcher seul(e) en montagne, en fôrets, ou sur des plages de sable, sous le soleil radieux, alors vous pourriez connaître la méditation.
La solitude fait partie de la méditation
Le bonheur, que dis-je, l’extase de la solitude se fait ressentir quand vous n’avez plus peur de vous retrouver seul(e) avec vous-même. Quand vous n’appartenez plus au monde, quand vous n’êtes plus attaché à rien. Alors, comme l’aurore de vos journées ensoleillées, ce bonheur subtil trace son chemin doré dans l’immobilité de votre esprit, qui a existé depuis toujours, qui existe dans l’instant présent, et qui ne cessera jamais d’être là.
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