La notion de pleine de conscience semble de plus en plus utilisée dans le vocabulaire de certains spécialistes. Malheureusement, sa définition n’est pas simple et il n’est pas rare qu’on lui prête une signification qui n’est pas la sienne. La pleine conscience est alors une notion ou une approche qui a fini de se répandre avec force. Cependant, elle n’en demeure pas moins entourée d’un certain mystère. De quoi s’agit-il exactement ? C’est à cette question qu’il s’agira de répondre dans les lignes qui suivent.
Focus sur la notion de pleine conscience
On pourrait définir la pleine conscience comme un entraînement de l’esprit à l’image des pratiques des moines bouddhistes. La pratique de la pleine conscience est un exercice qui consiste à concentrer son attention sur un endroit du corps, un mouvement, ou tout autre stimulus. L’objectif est de faire en sorte que l’esprit revienne sur l’objet sur lequel il est concentré à chaque fois qu’il s’en détourne. Cet exercice qui semble très simple est loin de l’être, car il s’agit après tout de contrôler sa pensée et de l’orienter vers quelque chose pendant une durée assez longue. Depuis les années 70, la pleine conscience est étudiée au niveau universitaire dans une perspective scientifique. On doit une telle initiative à Jon Kabat-Zinn qui est l’auteur du premier programme basé sur la pleine conscience mis au point à l’université du Massachusetts. Depuis lors, la pleine conscience connait une utilisation remarquable dans bien des domaines. Cependant, il faut comprendre que son origine est bouddhiste.
La pleine conscience, une pratique inspirée du bouddhisme
Il est nécessaire de préciser que la pleine conscience est une approche qu’on peut intégrer dans le registre des thérapies cognitives comportementales. Elle nous vient de la méditation bouddhiste qui est très connue. En effet, à en croire des études récemment faites, chez des moines bouddhistes, le fonctionnement de certaines aires cérébrales se trouvait altéré du fait de la mise en œuvre de la pleine conscience. Il n’y a alors plus de doute que ce sont les moines bouddhistes qui ont inspiré toutes les personnes qui en parlent et qui en font usage dans le cadre de leur travail. Cependant, il est bon de préciser qu’il existe une très grande différence entre la pratique du bouddhisme et la pleine conscience en tant que telle. Ainsi, la pleine conscience s’inspire certes du bouddhisme, mais contrairement à ce dernier, elle ne prend pas en compte des considérations religieuses.